J’ai profité du week-end pour aller au cinéma regarder 2 films de science-Fiction. Le premier avait fait un gros buzz avec sa bande-annonce (à la JJ Abrams, évidemment) qui l’avait propulsé au rang de « film le plus prometteur de 2016 », le second est présenté comme le film qui réinvente la science-fiction. Au final, 10 Cloverfield Lane n’est certainement pas le film le plus prometteur de 2016 et Midnight Special ne réinvente pas la science-fiction. Ce sont cependant 2 très bons films qui ont le mérite de posséder un univers solide et une réalisation impeccable.
10 Cloverfield Lane a eu, à mon avis, la meilleure et la pire bande annonce possible. En effet, impossible de ne pas être hypé par ce court trailer qui dévoilait en quelques images l’univers grâce à une rupture de malade, sincèrement ce trailer mériterait un prix du court métrage. Difficile cependant de feindre la surprise devant le grand écran quand on comprend que l’on s’est fait spoiler volontairement l’intégralité de l’intrigue. J’aimerais pouvoir voyager dans le temps et revenir couper youtube à mon moi du passé avant qu’il n’aille voir le film qui est, au passage, plutôt bon (supers acteurs).
Je n’avais rien regardé sur Midnight Special à part cette critique tirée de Première et qui me refroidit plus qu’autre chose. Le film qui ré-invente la science-fiction. Rien que ça. Alors oui, le film est très bon, on oscille entre un thriller pas très éloigné de True Detective et un sympathique film de SF année 80 à la E.T. (j’exagère un peu). L’ensemble est très beau avec une bande son succession de note percutantes jouées avec une basse qui fait entrer en résonance le caisson du cinéma et provoque un effet assez désagréable et tellement original qu’on le retrouve dans presque toutes les productions actuelles. Non, ce film ne réinvente pas la science fiction, il la réveille et c’est déjà très bien !
Ce qui est amusant c’est que le réalisateur de Midnight Special est aussi le réalisateur de Take Shelter en 2011. Et ? Et bien, le scénario de 10 Cloverfield Lane est très inspiré par cette oeuvre, il s’agit d’une autre vision, une divagation de l’auteur après avoir vu l’excellent Take Shelter. Si vous vous sentez bien au chaud sous votre couette et que vous n’imaginez pas l’échanger avec un siège situé pile sous la clim’ du cinéma, je vous conseille de vous rabattre sur le blu-ray de ce dernier film qui, lui, invente (presque) une nouvelle façon de raconter de la science-fiction.