Scandale !!! Resident Evil 3 Remake est annoncé et une partie du jeu est amputée !!! Il ne faut que 3 à 4 heures pour terminer la partie !!! Les « puristes » crient à la trahison, les critiques youtube font les malins et appellent « des pigeons », les joueurs qui oseront acheter le disque qu’eux ont reçu gratuitement, grâce à leurs 10K followers et leur pub générique pour NordVPN (hyper drôle franchement, j’aime pas d’habitude mais là c’était bien intégré).
Cette machine à fric de Capcom n’aura fait, pour vous déplaire, qu’accompagner mon expérience vidéo-ludique depuis 1996. La firme m’a fait découvrir les histoires de zombies, a osé proposer les (presque) derniers vrais jeux AAA en couch co-op sur lesquels nous avons englouti des centaine de kilos de haribo avec mon frère (RE5, que je viens de racheter sur PS4 ou encore le trop peu connu et pourtant génial Lost Planet 2), a développé le super RE Engine pour remettre véritablement au goût du jour ses super productions de l’époque, a présenté un excellent RE7 et dont le trailer de VILLage me donne envie rien qu’à lui seul de casser mon PEL pour acheter la PS5. Capcom, ces ordures, ont osé nous proposer un jeu trop court.
Sauf que… sauf qu’après 50 heures de jeu et ma 15ème partie, mon bilan est un peu différent que celui de ceux qui ont rushé le mode facile pour aller hurler sur les réseaux sociaux. La saga Resident Evil n’a jamais été une série où l’on doit se contenter d’une seule partie, je ne sais pas combien d’après-midi nous avons passés à hurler chez les copains sur les 2 premiers à la fin des années 90, en se souvenant de tous les angles de caméra et des arrivées des zombies, en apprenant par coeur le moindre détail, en traçant sur papier des plans et en se mettant d’accord pour refuser de récupérer certains objets dans l’inventaire pour être rusher le jeu afin de débloquer enfin… le fameux lance-roquettes. Tous ces points, tous, se retrouvent dans ce remake et remettent au goût du jour ce titre axé action dans sa version d’origine.
Resident Evil 3, est un jeu « Boucle temporelle » où l’on se réveille à chaque début de partie (y compris la première avec cette très bonne réutilisation du RPD identique au second, j’aurais aimé pouvoir encore plus m’amuser dans le bâtiment) avec l’expérience et l’inventaire des précédentes, mais en atteignant une difficulté qui n’était pas franchissable dans la partie précédente. Il nous pousse à nous dépasser et à expérimenter en remplaçant progressivement l’angoisse de « film d’horreur » par celle d’échouer. Une belle leçon pour un superbe jeu qui aurait eu mon titre de « meilleur jeu avec des zombies de l’année 2020 », si un certain Last Of Us 2 n’était pas en route vers ma boîte aux lettres.
Des oeuvres similaires que j’aime :
- Un film « boucle temporelle » : Edge of Tomorrow
- Un autre jeu vidéo « boucle temporelle » : Dead Cells
- Une fiction sonore « boucle temporelle » : l’Oppidum par MimiRyudo
- Un article de blog « boucle temporelle » : La fiction du mois de Mai aussi par MimiRyudo