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[Coup de cœur] Mai 2020 – Bosch

A la fin des années 90 les romans de Michael Connelly ont envahi la maison de mes parents, c’est l’une des premières séries de polars que toute la famille ait aimée dès le premier tome (Les égouts de Los Angeles). Parcourir le Los Angeles d’avant internet, avant le 11 septembre, dans une ambiance de Polar Noir,  m’avait immédiatement replongé dans l’univers de Blade Runner découvert quelques années plus tôt, je crois que c’est ce qui m’avait accroché dès le début. 

 

Dans les années 2000, Michael Connelly a été adapté au cinéma par et avec Clint Eastwood dans le sympa « Créance de Sang« . Cependant, on n’y suivait pas les aventures du célèbre Hieronymus Bosh mais celle de Terry McCaleb, un agent du FBI dont j’aime beaucoup moins les enquêtes. En 2014, l’annonce de l’adaptation en série des aventures de mon personnage préféré m’avait laissé très sceptique, presque inquiet. Même si la présence de l’auteur dans la production et l’écriture associée à celle d’Eric Overmyer (The Wire, Treme…) me rassurait, j’avais déjà créé tellement d’images du roman dans ma tête que je pensais impossible qu’elles correspondent à cette version télévisée. Et pourtant, dès le premier épisode de la premiere saison, j’ai eu l’impression de retrouver tout ce que j’avais imaginé.

A commencer par la vue depuis l’appartement de Bosch sur les collines et sa platine vinyle. Mon rêve absolu en terme d’habitation

Avec Eva, on a donc profité de la présence de mes parents chez nous la semaine dernière pour engloutir en quelques soirées les 10 épisodes de la sixième saison de Bosch. C’est sans aucun doute ma saison préférée. Tout d’abord parce que j’aime y retrouver ces personnages que je suis maintenant depuis 6 ans, qui ont changé, évolué, grandi et qui font presque partie de la famille. Là aussi, j’avais eu quelques doutes en découvrant Titus Welliver dans le rôle principal mais sa présence et sa stature ont renforcé encore plus ce sentiment que Bosch est mon flic préféré*. Aussi parce que l’écriture est totalement maitrisée du début à la fin avec plusieurs enquêtes et intrigues captivantes et enfin parce qu’on est à Los Angeles. Cette ville qu’on retrouve dans tant de films, jeux vidéos, séries qu’elle fait partie de ma culture alors que je n’y ai jamais mis les pieds. Cette ville gigantesque, gargantuesque, terrifiante, fait partie de mes influences depuis toujours et je trouve que c’est une des séries où on la cerne le plus. Une totale réussite.

*dans une fiction, parce que ACAB en vrai, hein.

Ce n’est pas le casting de la 6ème saison mais c’est génial de voir Michael Connelly se joindre aux acteurs. 

Si jamais vous décidez de vous lancer dans le bingewatchage de la série (je crois que c’est exclusivement sur Amazon et sur les sites de piratage), prenez-bien soin de commencer dans l’ordre et de retenir au fur et à mesure les noms et rôles des personnages. Il y peu de temps, j’aurais aussi conseillé la VO mais la présence de ma famille cette semaine nous a poussé à l’écouter en VF et le travail de doublage est vraiment très bon même si les accents et intonations de certains personnages m’ont un peu manqué.

 

Des polars que j’aime :

 

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